TRANSPORTS ROUTIERS : L’EMPLOYEUR PEUT DESORMAIS VERIFIER QUE SES SALARIES ONT LE PERMIS GRACE A UN TELESERVICE OFFICIEL
Publié le :
28/06/2024
28
juin
juin
06
2024
Les employeurs du transport public routier de voyageurs ou de marchandises peuvent désormais connaître la validité du permis de conduire de leurs salariés grâce au portail Vérif Permis mis en place par le ministère de l’Intérieur.
De manière générale un employeur peut demander à tout moment au conducteur salarié de justifier qu'il détient toujours son permis de conduire.
Il peut aussi prévoir, par le biais d’une clause du contrat de travail ou du règlement intérieur :
- une vérification périodique du permis de conduire ;
- l'obligation de l’informer en cas de suspension ou de retrait du permis de conduire.
Un arrêté est, en outre, venu donner la liste des catégories d’employeurs ayant ce droit d’accès (arrêté du 15 février 2024, JO du 5 mars, texte 8).
Les employeurs du transport public routier (personnes ou marchandises) peuvent désormais vérifier la validité du permis de conduire de leurs salariés, grâce à un téléservice lancé par le ministère de l’Intérieur qui nécessite l’ouverture d’un compte et l’indication d’un certain nombre d’informations sur l’entreprise et sur les salariés.
Ce téléservice a un coût qui varie en fonction du nombre de conducteurs salariés de l’entreprise.
Moyennant cette contrepartie financière, l'employeur reçoit, par voie électronique, l’état des droits à conduite de son salarié à un instant « T » sous la forme d’une attestation. Cela concerne l'existence, la catégorie et la validité du permis, mais pas son solde de points.
Attention, ces informations ne concernent que les permis de conduire français.
Droits du salarié vis-à-vis de ces données
L'employeur doit informer, par tout moyen, le conducteur salarié de l’utilisation de ces données et de son droit d'obtenir une attestation de suppression de l’accès à ces informations à la fin de son contrat (arrêté du 15 février 2024, art. 2).
Au terme de son contrat de travail ou en cas de démission, le salarié pourra ainsi obtenir une attestation de suppression empêchant toute consultation ultérieure de son permis de conduire par son précédent employeur.
Historique
-
UNE AFFAIRE DE VIOLENCES ENREGISTRÉES, UN SALARIÉ PROUVE UN ACCIDENT DU TRAVAIL GRACE A UN ENREGISTREMENT « CLANDESTIN »
Publié le : 01/07/2024 01 juillet juil. 07 2024Actualités du cabinetLe salarié d’une société a déclaré avoir été victime d’un accident du travail à la suite de violences verbales et physiques commises par le gérant de la société. Pour en appo...
-
TRANSPORTS ROUTIERS : L’EMPLOYEUR PEUT DESORMAIS VERIFIER QUE SES SALARIES ONT LE PERMIS GRACE A UN TELESERVICE OFFICIEL
Publié le : 28/06/2024 28 juin juin 06 2024Actualités du cabinetLes employeurs du transport public routier de voyageurs ou de marchandises peuvent désormais connaître la validité du permis de conduire de leurs salariés grâce au portail Vérif...
-
Projet de loi de simplification : réduction de certaines sanctions des dirigeants
Publié le : 26/06/2024 26 juin juin 06 2024Droit pénal / Droit pénal des affairesLe projet de loi de simplification, actuellement examiné par le Sénat prévoit une réduction de sanction des dirigeants en cas de défaut de déclaration des bénéficiaires effectif...Source : www.legifiscal.fr
-
La clause privant l’associé de SAS du droit de voter sur son exclusion est en partie réputée non écrite
Publié le : 25/06/2024 25 juin juin 06 2024Droit des sociétés / Droit des sociétés commerciales et professionnellesEst réputée non écrite la stipulation de la clause des statuts d'une SAS privant l'associé dont l'exclusion est envisagée de son droit de vote, pas la clause dans sa totalité...Source : www.efl.fr
-
La convocation irrégulière d'un associé de SARL à une assemblée entraîne-t-elle l'annulation des décisions ?
Publié le : 18/06/2024 18 juin juin 06 2024Droit des sociétés / Droit des sociétés commerciales et professionnellesLa Cour de cassation précise les deux conditions pouvant entraîner la nullité des délibérations d'une SARL au motif de convocation irrégulière d'un associé...Source : efl.businesscomm.fr